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Jean ROYERE (1902-1981), applique "Persan" en métal doré à huit bras de lumière
Description
Jean ROYERE (1902-1981), applique "Persan" en métal doré à huit bras de lumière et embrasse semi-sphérique.
H : 80 cm, L : 60 cm
ProvenanceCollection privée SuisseNotes
Jean Royère 1902-1981
À l'âge de vingt-neuf ans, Jean Royère quitte son poste de banquier pour se consacrer à sa passion pour le design. Il s'immerge dans tous les aspects du métier, étudiant l'ébénisterie dans les ateliers du Faubourg Saint Antoine à Paris et fabriquant des meubles pour sa famille et ses amis pendant son temps libre. En 1934, il accepte sa première commande importante en concevant un nouvel aménagement pour la Brasserie Carlton sur les Champs Elysées et il expose au célèbre Salon d'Automne. En 1937, il expose ses dessins à la Société des Artistes Décorateurs, lançant ainsi officiellement sa carrière de designer. Il ouvre son propre cabinet en 1943. Privilégiant les lignes fortes et les formes organiques, Royère conçoit chaque meuble pour qu'il s'intègre dans un intérieur, mais son utilisation de matériaux riches et de formes luxueuses lui permet de créer des meubles qui peuvent également être autonomes. Ses créations luxuriantes étaient appréciées par une variété de clients de haut niveau en Europe, au Moyen-Orient et en Amérique latine. Son agence du Caire, ouverte en 1946, a attiré des clients riches et puissants, dont le roi Farouk, le roi Hussein de Jordanie et le shah d'Iran. Alors que le contrecoup de la guerre pousse de nombreux consommateurs à rechercher une esthétique du vieux continent, Royère reste fidèle à sa sensibilité moderne et continue de concevoir des œuvres adaptées à des intérieurs élégants. Sa longue et célèbre carrière a été marquée par une grande exposition au Musée des Arts Décoratifs en 1999, dix-huit ans après sa mort en 1981.
Références
BIBLIOGRAPHIE : Pierre Emmanuel Martin-Vivier, "Jean Royère", Norma édition, Paris, 2002, modèle référencé p. 199. J. Lacoste et P. Seguin, Jean Royère, Paris, 2012, vol. 2, p. 34, p. 119 pour un dessin du modèle, p. 146-147.
Condition
En l'état, manque les abats-jour