Description
BOSSUET (Jacques-Bénigne) : Maximes et réflexions sur la comédie. Paris, Jean Anisson, 1694 ; in-12, veau porphyre, dos à nerfs orné, tranches rouges mouchetées. Reliure de l'époque. Édition originale de cet ouvrage par Bossuet, en réponse à la préface du père Caffaro, dans l'ouvrage de Boursault, qui selon le célèbre prédicateur, péchait par indulgence ; on trouve des réflexions sur les ouvres de Molière, Quinault, Lully, Racine, Corneille.
Notes
ÉDITION ORIGINALE de ce traité célèbre par la condamnation sans appel que Bossuet y prononce contre la pratique du théâtre. Le XVIIe siècle vit se développer une longue polémique au sujet de la moralité du théâtre, que l’on peut résumer par la question posée par le frère théatin, Caffaro, dans sa préface à l’édition des comédies d’Edme Boursault (1638-1701) : la comédie peut-elle être permise ou doit-elle être absolument défendue ? Jacques-Bénigne Bossuet (1627-1704), évêque de Meaux, conseiller de Louis XIV, et qui avait été précepteur du dauphin jusqu’en 1680, prit vigoureusement part à la querelle et publia ce petit traité, dans lequel il condamne impitoyablement autant la comédie que les comédiens, sans épargner ni les tragédies de Racine ni celles de Corneille, y compris Le Cid. Dimensions : 150 x 88 mm